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  • : LE MONDE INCONNU
  • : Je suis une Maman de 46 ans, j ai trois filles de 23,19,19. Mais voilà, ma vie c'est arrêtée le 15/04/06. Estelle une de mes filles a eu un accident de voiture et se trouve en état neuro végétatif. Les familles concernées par un cas similaires sont invitées à me contacter ou à laiser leur témoignage sur le site de l association http://www.association-estelle.net Deux ans et demi après Estelle est en conscience minimale
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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 10:31

Ceci concerne tous les accidentés de la route, du travail etc à qui un accident peut  vite arriver.

 

SANTÉ

Mise à jour : 18 décembre 18:09
Un nouveau procédé de reconstruction crânio-faciale au CHU de Limoges
18 décembre 18:09 - LIMOGES (AFP) - Un nouveau procédé de reconstruction crânio-faciale à l'aide de prothèses composées d'une céramique proche de la texture de l'os a été mis au point par le Centre de transfert de technologies céramiques (CTTC), ont annoncé lundi le CTTC et le CHU de Limoges.
http://actualite.aol.fr/sante/un-nouveau-procede-de-reconstruction-cranio-faciale-au-chu-de-limoges/96338/photo0/p-image_cat/image_titre/image_id/image_nom/image.html

Opération de chirurgie

AFP/Archives - François Guillot

 

"Quatre personnes ont travaillé pendant dix ans pour faire aboutir ce projet", a expliqué Christophe Chaput, directeur général du CTTC de Limoges, au cours d'une conférence de presse.

Le procédé industriel employé pour fabriquer un nouveau type de prothèse des os de la boîte crânienne et de la face constitue "une première technologique mondiale", selon le Dr Joël Brie, chirurgien maxilo-facial au CHU de Limoges.

Selon la technique dite de "stéréo lithographie, les informations sont prélevées sur un scanner qui analyse les images en trois dimensions du crâne du patient", selon M. Chaput. "Elles sont automatiquement transmises à un logiciel qui calcule la forme, la taille et l'épaisseur de la pièce osseuse manquante ou lésée et programme sa fabrication directe", a-t-il précisé.

De nouveaux implants ont déjà été posés sur quatre patients adultes dans le cadre d'une étude clinique en cours qui doit porter sur cinq adultes et cinq enfants, selon le Dr Brie. Les interventions ont été réalisées il y a un an pour deux cas et six mois pour les deux autres.

Selon le Dr Joël Brie, qui a posé les prothèses, "le procédé a abouti". "Les pièces s'adaptent immédiatement pour remplacer la perte de substance osseuse et nous n'avons rencontré aucun problème de tolérance", a-t-il précisé.

La prothèse est fabriquée en hydroxyapatite, une céramique dure en son coeur pour assurer la solidité et poreuse en surface pour permettre la reconstitution des tissus. Elle s'apparente au phosphate de calcium qui compose les os secs du corps.

"Le procédé élimine les ciments de reconstruction, sur lesquels aucun tissu ne se reconstitue, et les prélèvements de greffons, qui imposent une première intervention et sont souvent insuffisants pour remplacer la pièce manquante", a souligné le Dr Brie.

"L'implantation se limite à une seule opération. La précision de la prothèse, quelle que soit sa taille, est telle qu'il n'y a aucun problème d'assemblage avec la partie saine du squelette", selon le Dr Brie. La partie manquante du front d'un de ses malades a ainsi été fixée à l'aide de quelques sutures au fil de nylon.

Le projet a bénéficié d'un fonds de 1 million d'euros alloué dans le cadre du projet européen Biocerarp et de l'aide de 200.000 euros du Conseil régional du Limousin.

 
© 2006 AFP
AFP
 
 
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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 12:19

Je me permets de vous laisser un témoignage pour vous donner une idée de ce que représente un retour à domicile : le lien du site de Patrice est en bas dans la colonne de gauche, lui se trouve en Belgique et 34 à 35 bénévoles sont là par semaine.

Voici un petit bilan de l’année 2006, de l’évolution Patrice, de ses exercices, depuis     l’application du programme intensif de chez Voluntas.  Le point le plus positif réside dans le fait que Patrice s’est stabilisé au niveau des crises d’épilepsie et des convulsions;  depuis janvier 2006, Patrice n’a plus fait de crise, croisons les doigts !!!!

 

 

Un autre point positif, tous les membres  du côté gauche de Patrice ont repris de l’activité, fruit des exercices et  de sa volonté en parallèle à la persévérance des bénévoles qui, au quotidien, assistent Patrice dans cette évolution;  sans eux  Patrice passerait tout son temps au lit……

 

 

Autre point positif, l’accueil de Patrice envers les bénévoles est très enthousiasmant! En effet, il essaie de communiquer par la parole ce qui ne manque de provoquer des émotions chez ceux-ci.

 

 

Le résultat de la mesure neurologique effectuée en Allemagne Stuttgart, nous a confirmé que Patrice comprend et peut analyser tout ce qui est positif et négatif et surtout il est apte à penser à des personnes et porter sur lui-même des analyses positives et négatives……

 

 

Le travail de la logopède commence à porter ses fruits;  nous sommes rassurés car Patrice n’a pas perdu l’odorat et il réagit très bien aux huiles essentielles donc au goût sur la langue ; il réagit positivement surtout quand ont lui fait goûter le madère qu’il apprécie énormément. Mais il reste encore beaucoup de travail à faire dont le gros problème essentiel est  qu’il puisse retrouver la parole et pour ce faire, il faut régler le problème psychomoteur du visage qui automatiquement solutionnera le problème.

 

 

 

Ce-qui est très encourageant chez Patrice, c’est qu'au moment où on lui demande de faire un exercice, la réaction de son cerveau devient de plus en plus rapide.

 

 

Sans oublier la merveilleuse et compétente Pascale, dévouée   kiné qui fait du beau travail toute l’année avec Patrice, sans oublier nos infirmières qui, 365 sur 365 jours, prennent soins de Patrice malgré les énormes difficultés occasionnées lors de sa toilette /

 

 

La kinésiologue Vinciane, qui vient tout les quinze jours, fait, elle aussi, un travail mental sur Patrice ; ce qui est très intéressant et constructif, dès lors que celà nous permet de savoir ce qu'il pense  surtout quand il ne sait s’exprimer, elle nous donne des informations qui nous permettent d’améliorer le bien-être de Patrice, tant avec les contacts que Patrice a avec les bénévoles en positif où négatif et le monde extérieur.

 

La réflexologie Danielle, qui vient  tout les mardis après midi faire des massages avec des huiles essentiels, aux membres du corps de Patrice, ce qui lui apporte le bien-être, la relaxassions des muscles, se qui donne a Patrice d’avoir une bonne condition physique pour les exercices de paterning.

 

Nous tenons à remercier les administrateurs de l’Asbl, les membres du comité, les membres, les donateurs  ponctuels et les donateurs des ordres permanents;  grâce à leurs dévouements envers l’Asbl ils apportent de l’humanisme d'une part, et d'autre part,  une aide financière très importante pour les soins médicaux, paramédicaux sans oublier le matériel didactique ou informatique indispensables à l’évolution de notre fils vers une autonomie dont tout individu a droit.

 

 

Pour tout ce qui précède, soyez-en tous remerciés

 

Les parents de Patrice. 

 

                                              Asbl  « Les Amis de Patrice »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     
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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 10:42

Je voulais remercier tous mes ami(e)s belges que j ai découvert par le biais du net, et qui m aident et me soutiennent, ce sont vraiment des gens charmants, acceuillants, sincères dans leur démarche merci à vous .

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 23:00

Pour que la science évolue dans le domaine du cerveau, aidez la recherche, pour sauver ma fille et d'autres à qui c'est arrivé ou à qui ca arrivera demain (je le souhaite à personne, malheureusement les faits sont là)

Centre de Recherches du Cyclotron Page d'accueil Université de Liège

Directeur André Luxen
Université de Liège  Bât. B30 Allée du 6 août n° 8 B-4000 Liège  Belgique 
Email:
cyclotron@ulg.ac.be   Tel: +32 4 366 36 87  Fax: +32 4 366 29 46

Venez voir votre cerveau en action ! Participez à une étude d'imagerie cérébrale

Nous recherchons en permanence des volontaires pour participer à nos études d'imagerie cérébrale. Pour comprendre l'activité de votre cerveau au cours d'activités aussi variées que le sommeil, l'apprentissage de liste de mots, la production de mouvements, l'exploration d'un labyrinthe, la reconnaissance de visages ..., nous utilisons un imageur par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), un tomographe à émission de positons (TEP), un électroencéphalogramme (EEG) et/ou un appareil de stimulation transcrânienne magnétique (TMS). Si vous désirez de plus amples renseignements sur la manière dont se déroulent nos études IRMf et TEP, Centre de Recherches du Cyclotron ULg. Infos Volontaires TEP

. Si vous désirez participer à une de nos études, nous demandons de compléter consciencieusement un formulaire d inscription : Cliquez sur le lien

 CIRCADIAN SURVEY - CENTRE DE RECHERCHES DU CYCLOTRON

. Ceci n'implique aucun engagement de votre part. Nous vous contacterons quelques semaines avant le début de l'expérience pour confirmer votre disponibilité et vous donner des explications complémentaires sur l'étude qui vous sera proposée. Amis de l'étranger attention! Il est vrai que l'Internet abolit les distances, mais tenez compte en vous inscrivant sur cette page que nos expériences se déroulent à l'Université de Liège, en Belgique. Si vous habitez trop loin de notre Centre, ne nous quittez pas de suite et répondez à notre questionnaire de typologie circadienne qui vous permettra de déterminer si vous êtes quelqu'un du matin ou du soir. En répondant aux 19 items de ce questionnaire (temps estimé de passation: 5 minutes), vous nous aiderez grandement à mieux comprendre comment fonctionne notre organisme en fonction des différents moments de la journée. D'avance merci! Cliquez sur un lien pour commencer CIRCADIAN SURVEY - CENTRE DE RECHERCHES DU CYCLOTRON

Je m'inscris comme volontaire pour une étude

 Questionnaire circadien seulement

Last Update 01/07/2006 11:19:38 webmaster

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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 09:06

La sécurité routière annonce des chiffres quelques peu rassurants quant aux victimes de la route , moins de décès, plus de blessés 6,6%, ca me fait froid dans le dos, forcement, les progrès de la science étant ce qu'elles sont dans certains domaines , beaucoup plus de personnes sont sauvées au moment des accidents,  on donne une change de survie , simplement il faudrait songer à créer des instituts pour les gens qui sont dans le cas d'Estelle, rien que dans l hôpital ou se trouve Estelle c'est un service de 12 lits , 3 sont comme Estelle à l heure actuelle en phase de réveil, à savoir si oui ou non ils vont se reveiller c'est autre chose, bientôt neuf mois qu'Estelle est comme ca,  que vont devenir ces jeunes , y a pas le choix, soit il faut les reprendre à domicile sachant que c'est des pathologies lourdes avec une demande de surveillance de 24h/24, un entourage médical adéquat etc, voir mes articles précèdents soit les placer en institut ,  quelle institut ????? pour ma part sur trois départements un seul établissement serait à même d accueillir Estelle , dans un service de polyhandicapés de naissance , sérieusement les personnes comme Estelle n'y ont pas leur place, Ce n'est pas la même pathologie quoi qu'il en soit, elle n'est pas née comme ça et ce n'est pas l environnement qu'elle a connu, alors que malheureusement les polyhandicapés sont plaçés là depuis leur naissance et les soins à leur apporter ne sont certainement pas les même que pour les patiens comme ma fille,  alors oui sauver les gens c'est bien  organiser la suite serait un peu plus serieux , à oui on prévoit des établissements, pour 2008 par la force des choses puisqu'ils sont bien obligés de constater qu'il y a de plus en plus de personnes en evc suite à des accidents, en attendant moi et d autres parents que fait on ????? On nous deconseille de les reprendre à domicile, facile à dire, les placer c'est un abandon pour moi (avis tout à fait personnel)

Et moi de tués ??? je ne sais pas,  depuis l accident d'Estelle aux alentours dans la même commune trois jeunes en moto sont décèdés en moto 23,18,18 en huit mois c'est énorme.

Sécurité routière: nouvelle baisse du nombre de tués sur la route
07 décembre 16:22 - PARIS (AFP) - Avec une nouvelle baisse de 6,5% du nombre de tués sur les routes en novembre 2006 par rapport au même mois de 2005, la sécurité routière confirme ses bons résultats, qui pourraient l'amener à passer une nouvelle fois sous la barre des 5.000 tués.
Sécurité routière: nouvelle baisse du nombre de tués sur la route

Des pompiers interviennent le 1er février 2006 après un carambolage entre Lille et Dunkerque sur l'autoroute A25

AFP/Archives - Philippe Huguen

 

Le chiffre officiel de 2005 a été de 4.990 tués, mais on comptait avant le 1er janvier 2006 les morts dans une période de 6 jours après l'accident. Depuis cette date, ce sont les décès à trente jours qui sont pris en compte dans un souci d'harmonisation européenne et, selon cette donnée, il y a eu 5.318 tués en 2005.

Sur les 11 premiers mois de l'année, on dénombre 4.200 morts contre 4.858 en 2005, soit une baisse de 13,5%. Il faudrait donc que le mois de décembre soit vraiment extrêmement meurtrier pour dépasser la barre des 5.000 victimes. A titre d'exemple, en décembre 2005, il y a eu 460 décès.

"On peut espérer avec une très forte probabilité que nous serons effectivement" sous ce seuil, a déclaré Dominique Perben, ministre des Transports chargé de la sécurité routière, en présentant ces résultats à la presse jeudi.

Sécurité routière: nouvelle baisse du nombre de tués sur la route

Le nombre de tués sur les routes

AFP -

Depuis le début 2006, le nombre des accidents est en baisse de 4,9%, celui des blessés est à moins 2,9%, mais celui des blessés hospitalisés plus de 24 heures affiche une hausse de 6,6%, selon le bilan provisoire de l'Observatoire national interministériel de sécurité routière.

Pour le seul mois de novembre, il y a eu 386 personnes tuées contre 413 en novembre 2005, soit 27 décès de moins. Le nombre des accidents est cependant en hausse de 2,1% (7.560 contre 7.406) ce qui se traduit par une augmentation de 5,3% du nombre des blessés (9.724, contre 9.235). Cependant, les blessés hospitalisés plus de 24 heures ne croissent pour leur part que de 0,5% (3.633, contre 3.616).

M. Perben a jugé "satisfaisante" cette nouvelle baisse, relevant qu'"au total depuis 2002, 9.000 vies ont été sauvées et 100.000 blessés épargnés". Il a toutefois qualifié de "préoccupante" la "petite hausse" des blessés et appelé "chacun à redoubler de prudence sur les routes", à l'approche de la période hivernale et des fêtes de fin d'année.

Sécurité routière: nouvelle baisse du nombre de tués sur la route

Le nombre de tués sur les routes en novembre a baissé, a annoncé Dominique Perben. Durée: 1mn00

AFP TV -

Cécile Petit, déléguée interministérielle à la sécurité routière, a elle aussi exprimé sa satisfaction. "Globalement, les résultats vont dans le bon sens: on continue la baisse, qui est notamment significative en matière de personnes tuées ce qui est essentiel. Donc je suis relativement confiante à ce jour", a-t-elle dit.

Le ministre a également relevé "une diminution de la vitesse moyenne pratiquée". Or, de l'avis de nombreux experts, vitesse et accidents sont fortement corrélés.

S'appuyant sur les données de l'observatoire des vitesses, M. Perben a fait état d'une baisse moyenne de 1,2% des vitesses au cours des huit premiers mois de 2006 par rapport à la même période en 2005. Selon cet organisme, la proportion des grands excès de vitesse (40 km/h au-dessus de la vitesse autorisée) a repris à la baisse après une stagnation fin 2005-début 2006.

"Il y a un changement de vision dans la sécurité routière et un changement de manière de conduire", a affirmé le ministre qui a, dans le même temps, "confirmé" la "poursuite de la politique du gouvernement en matière de contrôle des vitesses".

 
© 2006 AFP
AFP
texte
20061207162256
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16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 12:13

Le comportement des familles, lorsque son blessé survit en E.p.r. est très différent. La relation blessé environnement, si limitée soit-elle, est un signe de vie perceptible. Mais plus les progrès espérés stagnent, plus la désespérance s'installe. Le comportement des familles varie entre deux extrêmes:

Première approche: "La vie du blessé, dans de telles conditions, mérite-t-elle d'être vécue ?". Si la réponse est négative, la révolte et les reproches, parfois violents, à l'équipe qui a "laissé" se développer Une telle situation ne sont pas rares.

 L'autre extrême est la relation quasi-fusionnelle qu'établit la famille avec le blessé. Seule la solution du maintien au domicile est prise en compte.

En résumé: L'attitude de chacun devant un tel drame est unique. Elle doit être respectée et surtout ne jamais être jugée.

La prise en charge sanitaire est-elle satisfaisante?

Comme pour bien d'autres pathologies il existe des disparités importantes entre les diverses régions. (POUR INFORMATION JE FAIS CHAQUE JOUR 200 KMS ET CLA DEPUIS SEPT MOIS)

 Elles sont la résultante de divers facteurs: distance. "lieu de l'accident ? du domicile- lieu de soins", compétence et équipement de la structure de première prise en charge. Aucune politique de santé structurée n'a été définie, l'égal accès de tous aux soins demeure un mythe.

Cet immobilisme à la fois des politiques et de l'Administration de la Santé est, dans certaines Régions, compense par la sensibilisation des A.RH. et l'action des A.F.T.C. ( J AI ECRIT IL Y A QUELQUES MOIS EN EMAIL A L ASSOCIATION ET JE N AI JAMAIS EU DE REPONSE D OU MA RETICENCE AUX ASSOCIATIONS).

 On peut diviser la prise en charge sanitaire des Traumatisés Crâniens en trois phases:

La première phase va de l'accident à l'admission en service de réanimation. La qualité du fonctionnement des SMUR en FRANCE est généralement remarquable.

 La seconde phase est celle de la "Réanimation" (REA) dont la mission est de rétablir l'autonomie des fonctions vitales du blessé. Seuls des services très spécialisés de réanimation neurochirurgicale ont les moyens de traiter ces situations sévères. le plus souvent, le nombre de ":lits" adéquats est insuffisant. Lorsque le blessé présente un polytraumatisme, "l'aiguillage" vers ces services n'est pas toujours le meilleur choix.

Le bilan de la prise en charge sanitaire dans cette phase est donc très mitigé.

 La troisième phase est celle de la Rééducation et de la Réadaptation Fonctionnelle (RRE...). assuré dans des services de Médecine Physique et de Réadaptation (M.P.R). La précocité d'une prise en charge ré éducationnelle globale est déterminante pour le devenir séquellaire du blessé. Elle est rarement efficacement assurée, c'est pourquoi nous demandons la création généralisée de lits d'éveil à proximité des services de "REA".

 Les professionnels la Santé considèrent que la prise en charge des troubles des fonctions supérieures spécifiques aux Traumatisés Crâniens nécessite une prise en charge par une équipe pluridisciplinaire spécialisée et une rééducation neurologique spécifique. Or, la formation et le domaine de compétence de la M..P.R. couvre un spectre très large (S.O.F.M.E.R Bordeaux - Octobre 2001) soit 24 pathologies dont 8 relèvent de la neurologie. Sauf cas particuliers, les médecins M.P.R ne sont pas formés à la spécificité de la pathologie T. C..

 L'UN.A.F.T.C. a effectué, en 1999, une enquête auprès des 472 établissements répertoriés par le ministère des Affaires sociales, et disposant d'un service de "R.R.F. " . Elle concernait les personnes Traumatisées Crâniennes Graves (T.C.G. : Score de Glasgow ? 8). ( C'est le cas d Estelle)

Une brève synthèse fait ressortir les données suivantes: 231 services ont répondu (49 %),

 54 % accueillent 2.206 T.C.G., 36 d'entre eux prennent en charge 1.650 T.C.G. à raison d'au moins 15 par an, 13 de ces 36 unités sont polyvalentes

Le taux de réponse et l'exploitation plus fine des réponses et des commentaires qui y étaient exprimés, permettent d'avancer: Une insuffisance du nombre de psychologues et de neuropsychologues, la quasi absence de phoniatres, de psychomotriciens et d'éducateurs, l'hétérogénéité de la composition des équipes d'une unité à l'autre, la constatation que la majorité des T.C.G. sont pris en charge dans des services n'offrant pas de garantie de qualité spécifique suffisante.

En résumé:

 Le fonctionnement des urgences est satisfaisant. Mais il est parfois inadapté (tri au niveau de l'arrivée à l'hôpital).

La prise en charge est de très bon niveau dans les services de réanimation neurochirurgicale, mais le nombre de lits et de personnel est généralement insuffisant.

 La prise en charge en R.R.F. est de qualité très hétérogène, et certainement insuffisante dans la majorité des cas.

 Nous pointons la quasi inexistence d'une prise en charge psychologique des familles en phase hospitalière.

 Nous noterons aussi l'absence presque généralisée de lits "d'éveil du coma".

Ainsi le bilan global de la prise en charge sanitaire des Traumatisés Crâniens Graves est, à notre avis, peu satisfaisant malgré l'existence de centres d'excellence.

 Nous terminerons ce constat par une note positive: la parution le 3 mai 2002 d'une Circulaire définissant la prise en charge sous régime "sanitaire" , sans limite de durée, pour les personnes en E.V.P. ou E.P.R. lourds.

Qu'en est il également de la prise en charge sociale ?

Quelles sont, entre autres, les charges financières qui incombent à la famille?

 Elle est actuellement assurée sans critères particuliers. La plus grande disparité règne dans ce domaine. Les personnes considérées peuvent être: dans un service de R.R.F, en unité de moyen séjour, ou de "long séjour", en maison de retraite médicalisée, au domicile familial...

Il faudra attendre pour que cesse cette situation la réalisation des unités spécifiques définies dans la Circulaire du 3 Mai 2002.

Le dévouement et la compétence des Directeurs d'établissements et des personnels qui accueillent ces blessés ne sauraient être mis en cause: il s'agit d'un problème de Santé Publique ignoré jusqu'à présent.

La prise en charge en milieu familial implique l'organisation et la coordination des soins, de l'aide à domicile, des services de Tierce Personne... La mise en place généralisée des Dispositifs pour la Vie Autonome (D.V.A.) a l'ambition, en principe, de leur apporter une aide dans ce domaine.

 Cependant la spécificité des patients qui nous concernent nécessite des compétences particulières et justifie l'indispensable création de services pluridisciplinaires adaptés: les S.A.M.S.A.D. (Service d'Aide et de Maintien à Domicile). La famille est en quelque sorte "soignante" de son blessé... Mais elle est aussi "patiente" au sens de "sujet médical".

 Cette dernière dimension n'est pratiquement jamais prise en compte, sauf dans quelques services de M.P.R.

Ce manque doit être. dénoncé comme une lacune grave tant de la politique sanitaire que de la politique médico-sociale. Au bout du compte, c'est le blessé qui en subit les conséquences.

 Dans ce domaine encore, les S.A.M.S.A.D. auraient à jouer un rôle capital. Les frais financiers qui demeurent à la charge de la famille dépendent en partie de l'importance des sommes allouées, le cas échéant, à la victime par l'assureur, en réparation de ses préjudices. Dans ce cas les victimes ou leurs familles ne devraient pas, en principe, supporter de charges financières.

 Dans les autres cas elles se trouvent dans la même situation que toute autre personne handicapée! Notons cependant que les dispositions actuelles prévoient la prise en charge par les familles en E.VP. ou en E.P.R. dans les établissements dits de long séjour.

Cette situation cessera lorsque l'application de la Circulaire du 3 mai 2002 deviendra effective.

Quelles sont les structures d'accueil qui vous paraissent les plus adaptées?

En dispose-t-on en nombre suffisant ?

 Qu'attendez-vous des Pouvoirs publics?

La nécessité d'une continuité que devrait offrir le maillage en RESEAU, d'établissements et de services, est incontournable. Ces réseaux doivent permettre à chacun d'emprunter une filière individualisée tant sanitaire que médico-sociale.

 La dichotomie existant actuellement entre le "sanitaire" et le "médico-social" a des effets pervers pour le blessé. L'intérêt des patients qui doivent être "au c?ur du dispositif" nécessite que ces deux réseaux réglementaires soient articulés avec souplesse... et soient à "dimension humaine".

Les structures que nous considérons comme les plus adaptées à la prise en charge des patients en E.V.P.. sont défInies dans le cahier des charges de la Circulaire du 3 Mai 2002, élaborée en concertation avec l'U.N.A.F.TC. Cependant, ce dispositif demeurerait incomplet s'il n'était associé à un S.A.M.S.A.D. dont un des rôles serait d'accompagner et de soutenir la famille de ces blessés.

 La problématique de l'accueil des personnes en E.P.R. se présente différemment..En effet, cet état présente un large éventail de gravité de situations. Le plus souvent, il est accompagné d'une dépendance physique lourde. Par ailleurs, c'est un état susceptible d'évoluer, selon la forme et la qualité de la prise en charge. Les structures d'accueil adaptées constituent donc un choix difficile qui doit associer l'équipe soignante, la famille et si possible la victime.

L'alternative est: soit un centre du type décrit dans la Circulaire du 3 mai 2002, soit en foyer d'accueil médicalisé (F.D.T) spécifique. La deuxième partie de la question que vous posez appelle, actuellement, une réponse lapidaire: "Non et loin s'en faut... ! "

 En priorité, d'une part, des établissements et services pour une prise en charge adaptée et digne de ces blessés et, d'autre part, l'accompagnement de leur famille. Ceci suppose: ?

des crédits, une planification sanitaire et médico-sociale .sans discontinuité et exprimée en termes de contenu. ?

la. fixation de tarifications adaptées aux tâches nécessaires et à la qualité de la prise en charge. Le principe en. est d'ailleurs fixé dans la Circulaire n° 96-428 du 4 Juillet 1996.

TI n'a été appliqué qu'exceptionnellement, généralement en raison de l'opposition de principe des "C.R.A.M." (Caisse Régionale d'Assurance Maladie). ?que l'accompagnement et le soutien psychologique des familles n'est pas résolu par la seule mise en place des DVA. (Dispositif pour la Vie Autonome). l'U.N.A.F.T.C. demande la création urgente de S.A.M.S.A.D. pour assurer ce rôle en complément, et en coordination avec les D.V.A. ?que, malgré une prise de conscience, certaine au niveau de la Justice, les droits à indemnisation des victimes d'accidents corporels soient réétudiés dans leur principe. Les Législateurs et la Justice devront s'employer à mieux faire respecter et adapter ce droit des victimes, à résoudre les dérives actuelles, à légiférer sur le recours des organismes sociaux actuellement fondamentalement injuste. Les propositions du groupe de travail constitué par le Ministère de la Justice en 2001 vont dans ce sens et sont source d'espoirs. Une société ne peut se construire sans une implication solidaire et fort envers les plus démunis, or les personnes en E.V.P. ou en E.P.R. "lourds" sont sans doute les plus faibles d'entre les faibles.

Notre société l ignore trop souvent.

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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:04

 

Actualité | Sciences & Médecine Histoires de savoir :

 Utilise-t-on plus de 10 % de nos neurones ?

La chronique de Jean-Luc Nothias. Publié le 08 novembre 2006

Actualisé le 08 novembre 2006 : 08h40

Les techniques d'imagerie, qui permettent de « voir » le cerveau penser en temps réel, prouvent que l'on utilise 100 % de nos capacités. (Rice University) Les techniques d'imagerie, qui permettent de « voir » le cerveau penser en temps réel, prouvent que l'on utilise 100 % de nos capacités. (Rice University).

C'EST UNE IDÉE reçue vieille de plus d'un siècle qui s'accroche toujours à notre cerveau : nous n'utiliserions que 10 % de nos neurones. Ce mythe est encore très répandu, demandez autour de vous. Pourtant, tout dommage dans notre kilo et demi de matière grise et dans ses quelque 30 milliards de neurones (le système nerveux en compte en tout 100 milliards) entraîne l'apparition de troubles variés. Le cerveau ne représente que 5 % de la masse corporelle, mais consomme 20 % de l'oxygène utilisé par le corps. Combien en faudrait-il pour le faire tourner à 20 %, à 30 %... Si seulement 10 % du cerveau était utilisé, il serait équivalent à celui d'un... mouton (140 grammes).

Et bien qu'à de nombreux égards, le fonctionnement du cerveau reste encore largement mystérieux, une chose est sûre, une personne « normale » se sert de 100 % de ses neurones.

Pouvoirs secrets

L'origine de ce mythe des 10 % reste assez obscure, mais on la situe à la fin du XIXe siècle. On prête ainsi, très certainement à tort, à Albert Einstein d'avoir parlé de ces 10 % des capacités cérébrales pour expliquer les siennes propres. La théorie freudienne semble avoir également encouragé l'idée des 10 %, qui seraient le conscient, tandis que l'énorme inconscient se cacherait dans les 90 % « non utilisés ». Les tenants de la télépathie, de la télékinésie et autres capacités paranormales font souvent référence à cette partie du cerveau que nous n'utiliserions pas pour expliquer leurs « performances ». Eux seraient parvenus à l'exploiter et à utiliser ses pouvoirs étranges et secrets.

Les techniques modernes d'imagerie, qui permettent aujourd'hui de « voir » le cerveau penser en temps réel, avec plus ou moins de finesse, prouvent le contraire

. Magnétoencéphalographie

 L'électroencéphalographie est une technique qui amplifie l'activité électrique des neurones et permet de mesurer l'activité cérébrale globale. On peut ainsi distinguer les états de coma, de sommeil profond ou léger, de différentes activités - lecture, écoute de musique, etc. L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMF) permet, elle, de visualiser l'activité de différentes régions cérébrales. Cette technique est basée sur la mesure des flots sanguins : une zone en activité consomme plus d'oxygène qu'une zone au repos. Sa résolution est de l'ordre du millimètre et elle peut enchaîner plusieurs « photos » par seconde. Autre technique puissante, la magnétoencéphalographie enregistre, comme son nom l'indique, les très faibles champs magnétiques créés par l'activité électrique des neurones. Sa résolution spatiale est de l'ordre de 2 millimètres, mais sa grande force est sa résolution temporelle, de l'ordre de la milliseconde. Elle permet donc de suivre très finement l'évolution de l'activité cérébrale dans le temps. Toutes ces techniques ont démontré que 100 % des neurones sont utilisés bien qu'en moyenne, à un moment donné, seuls 5 % des neurones travaillent en même temps.

Le seul vrai 10 % du cerveau est le rapport entre les deux catégories principales de cellules qui y sont présentes, les neurones (10 % du total) et leurs cellules nourricières, appelées cellules gliales (90 % du total).

 Le fait que 100 % des neurones soient actifs n'implique pas que nos capacités ne puissent être améliorées. Car la quantité ne fait pas la qualité. Les capacités du cerveau reposent essentiellement sur les milliers de milliards de connexions que les neurones créent entre eux. Et sur la plasticité de ce réseau, c'est-à-dire sa capacité à évoluer, à se transformer en fonction des circonstances.

Toile d'araignée

 La toile d'araignée en trois dimensions des connexions neuronales se bâtit pendant les premières années de la vie. Mais elle ne va pas se figer. Elle va continuer à évoluer en fonction des apprentissages et des processus de mémorisation tout au long de la vie. Ainsi, on a constaté que l'activation régulière des connexions facilite leur réactivation ultérieure. C'est pourquoi on compare parfois le cerveau à un muscle qu'il faut entraîner, et que les programmes de training ou de coaching cérébral ont le vent en poupe. Mais de nombreuses maladies affectant le cerveau sont dégénératives : les neurones perdent peu à peu leur capacité d'action. Il semble que l'on puisse quelque peu ralentir ce processus, mais pas l'inverser. La récente découverte que certaines parties du cerveau possédaient, contrairement à ce que l'on pensait, la capacité de renouveler des neurones, a ouvert une nouvelle et prometteuse piste de recherche.

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4 novembre 2006 6 04 /11 /novembre /2006 17:00

Chaque année, en France, environ 155 000 personnes (1) sont hospitalisées pour un traumatisme crânio-cérébral (dont environ 8 500 pour un traumatisme crânio-cérébral grave) et 1 200 personnes sont victimes d'un traumatisme médullaire, essentiellement du fait des accidents de la route.

Aucun d'entre nous n'est à l abri

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2 novembre 2006 4 02 /11 /novembre /2006 22:49

La puce qui stimule le cerveau Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences, le 01/11/2006 à 14h29

Implanté sur le crâne de singes, un circuit électronique a généré de nouvelles connexions dans la zone du cerveau contrôlant les mouvements. De quoi ouvrir une voie de recherche pour soigner des traumatismes crâniens ou des paralysies.

Depuis des années, les interfaces cerveau-machine sont à la mode. Ces circuits (en anglais, brain-computer interfaces, BCI) enregistrent l’activité du système nerveux et sont, de l’autre côté, connectés à différents dispositifs, de manière à réaliser une sorte de télécommande par la pensée. Trois chercheurs de l’Université de Washington ont utilisé un appareil de ce genre mais branché tout autrement : il enregistre l’activité neuronale puis la renvoie dans le système nerveux. A la surprise générale, le cerveau a récupéré ce flux pour l’utiliser à son propre compte. N’y aurait-il pas là de quoi réparer une zone de cerveau endommagée ? C’est ce que pensent ces scientifiques, qui publieront leur travail le 2 novembre dans le magazine Nature.

Andrew Jackson, Jaideep Mavoori et Eberhard Fetz ont travaillé chez le singe sur le cortex moteur, qui contrôle les mouvements du corps. En permanence, du moins lorsque l’animal est éveillé, cette partie du cerveau envoie des signaux vers les muscles et la moelle épinière. C’est grâce à cette activité inconsciente que nous évitons de nous avachir comme une chiffe molle sans devoir y penser.

Quand le cerveau exploite la puce

Placé sur le crâne des singes et les laissant libres de leurs activités, un minuscule ordinateur mis au point par Mavoori et baptisé Neurochip enregistre l’activité de cette aire motrice du cortex. Il la convertit en permanence en un stimulus qui peut être envoyé dans le cerveau, la moelle épinière ou les muscles. Pendant toute la durée de fonctionnement de la puce, son signal vient donc s’ajouter à celui, naturel, émis par le cortex.

 Le cortex moteur (parties colorées, montrées ici dans un cerveau humain) stimule en permanence le corps pendant l’éveil. Suffisamment plastique, il peut semble-t-il intégrer une jonction établie à l’aide d’une puce électronique. Copyleft www.lecerveau.mcgill.ca.

Quand ce Neurochip est relié au cerveau, les scientifiques ont eu la surprise de constater que l’activité de la région enregistrée se met à ressembler à celle de la région stimulée. Ce phénomène s’expliquerait par le renforcement des connexions entre les deux zones, stimulées par la synchronisation de leurs activités via le Neurochip. Deuxième surprise : après une stimulation (Augmentation de l'activité d'une enzyme ou augmentation de la vitesse d'une voie métabolique.

 D’une journée par la puce électronique, cette jonction persiste au moins plusieurs jours. Pour les chercheurs, tout se passe comme si ce circuit électronique « créait un lien artificiel que le cerveau peut apprendre à utiliser pour compenser une voie abîmée ». Eberhard Fetz estime que la persistance de la jonction vient de ce que « le conditionnement est associé au comportement normal » de l’animal.

Dans cette expérience, le cerveau, grâce à sa plasticité, a donc récupéré ce nouveau circuit entre deux zones comme s’il s’agissait d’un réseau de vraies connexions entre neurones.(Cellule du système nerveux spécialisée dans la communication et le traitement d'informations. Chaque neurone est composé d'un corps cellulaire comportant un noyau, ainsi que deux types de ramifications : les dendrites (entrées) et un axone (sortie des informations). Axones et dendrites de neurones différents entrent en contact via des structures spécialisées : les synapses) Voilà peut-être un moyen de réparer une zone endommagée du système nerveux. Plutôt que de la reconstituer intégralement, il suffirait alors d’aider un peu le cerveau à en compenser l’absence par un circuit parallèle…

 

 

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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 19:41

Coma pensant ROYAUME-UNI - 15 octobre 2006 -

par RENÉ GUYONNET

Quand une jeune femme plongée dans un état végétatif donne des signes d’activité cérébrale. Victime en 2005 d’un accident de la route, une jeune Britannique de 23 ans souffrant d’un grave traumatisme crânien a été capable de s’imaginer jouant au tennis et parcourant sa maison, pièce par pièce. La parole bloquée, ne réagissant pas aux stimuli, elle donnait pourtant tous les signes cliniques d’un état végétatif L’expérience a été menée à l’université de Cambridge, en Grande-Bretagne, par une équipe belgo-britannique dirigée par Adrian Owen et qui en a rendu compte dans la revue Science. Le cerveau de la jeune femme a été exploré par un appareil d’imagerie par résonance magnétique. « Cette patiente, explique Owen, a gardé la capacité de comprendre des incitations verbales et d’y répondre par une activité cérébrale plutôt que par des paroles ou par des gestes. Sa décision de collaborer avec nous en imaginant des activités précises est manifestement un acte intentionnel qui confirme sans le moindre doute qu’elle était consciente d’elle-même et de son entourage. » Pour la visite de la maison et la partie de tennis, les images du cerveau qui ont été enregistrées étaient semblables à celles produites par les douze sujets normaux à qui l’on avait demandé de faire de même. « Il était impossible de les distinguer les unes des autres », indique Owen. Une telle technique pourrait servir à évaluer les patients « non communicatifs », qu’ils soient en état végétatif ou en état de conscience minimale. « Mais, souligne Owen, il faudrait être extrêmement prudent dans l’interprétation des résultats négatifs. L’absence de réponse ne signifierait pas nécessairement l’absence de conscience. Par exemple, elle pourrait être due à un mauvais fonctionnement du système auditif. » « Il est important de ne pas donner de faux espoirs, indique Steven Laureys, de l’université de Liège. Depuis dix ans, nous avons examiné soixante patients en état végétatif. C’est la première fois que nous décelons ce type d’activité cérébrale. » Les médecins ont pris soin d’ajouter à leur communication une note où ils rappellent l’affaire Terri Schiavo, la jeune Américaine de Floride pour laquelle le président George W. Bush avait tenté de faire voter une loi spéciale. Elle était depuis quinze ans dans le coma. Certains membres de sa famille voulaient faire débrancher les tubes qui la maintenaient en vie et d’autres pas. Les partisans de « l’euthanasie » l’ont emporté. Mais le traumatisme dont elle avait souffert était beaucoup plus grave que celui de la jeune Britannique. Au vu de l’examen clinique, les médecins donnaient à celle-ci une chance sur cinq de se remettre. Elle avait d’ailleurs montré d’autres signes de conscience partielle : elle suivait des yeux, par exemple, un petit miroir où elle pouvait reconnaître son reflet, mais pas celui où se reflétait un autre visage. De même, son cerveau réagissait lorsque les chercheurs lui faisaient entendre des phrases qui avaient un sens, mais pas lorsqu’elles n’en avaient aucun. Si fascinante que soit l’expérience, il est encore impossible de dire si ce cas de coma pensant restera ou non unique.

 

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