Merci à elle pour sa participation
Un an plus tard, en 2006, Josh Villa a été “qualifié” -c’est le terme consacré- pour une expérimentation sur l’influence de la stimulation électromagnétique sur les personnes dans un état comateux. Cette technique, la TMS (pour transcranial magnetic stimulation) a déjà été testée, avec des résultats prometteurs, sur les patients souffrant notamment de migraine, de dépression ou de la maladie de Parkinson.
La TMS consiste à appliquer une impulsion magnétique à la surface du crâne. Un champ magnétique induit un champ électrique au sein du cerveau et modifie l’activité des neurones.
Selon sa fréquence, cette stimulation électromagnétique excite ou inhibe l’activité des neurones. Dans le cas de Josh Villa, les médecins ont essayé de stimuler l’activité des neurones pour le faire sortir de cet état comateux dans lequel il se trouvait depuis plus d’un an.
Après 15 séances, son état s’est sensiblement amélioré. Sa mère, dont les propos sont rapportés par le New Scientist s’est réjouie de le voir “tourner la tête quand [elle] lui parlait”. Ce qui représente pour elle un “énorme” progrès. Après quelques séances de plus, il a même réussi à dire quelques mots, sans toutefois réussir à soutenir une vraie conversation.
Après ces trente séances expérimentales, ses médecins lui ont fait subir dix séances supplémentaires. Elles n’ont rien donné.
Les résultats de cette experimentation ont été présentés au congrés annuel sur la TMS, ce mois ci en Allemagne. A ce stade, rien ne prouve avec certitude que l’amélioration de l’état de santé de Josh Villa ait quelque chose à voir avec la TMS.
Ses progrès sont indéniables, mais, cloué à un lit, Josh Villa est loin d’avoir retrouvé ses capacités antérieures.
“Si vous aviez été sérieusement blessé dans un accident de voiture et que vous pouviez choisir entre rester dans un état végétatif et (…) être un minimum conscient que choisiriez-vous ? “ demande, dans son éditorial , le New Scientist, qui a été le premier a évoquer le cas de Josh Villa.
On saisirait sans doute toutes les perches tendues par la médecine pour nous ramener à la vie, la vraie, loin d’un lit d’hopital.
Article paru dans LE MONDE le 16 Octobre 2008
Indochine à poils… et en concert au Stade de France !
Toujours prêt au moindre sacrifice pour Indochine, Nicola Sirkis n'a pas hésité à poser tout nu, avec son pote guitariste, pour une affiche annonçant le prochain concert du groupe.
Mais bon, ce n'est pas n'importe quel concert. Et oui, Indochine sera le 26 juin 2010 (oui oui… 2010 ! C'est même un samedi) au Stade de France. Les places seront mises en vente à partir du 21 novembre 2008.
En attendant, Indochine prévoit de sortir un nouvel album début 2009.
« ce qui justifie le recours à la nutrition “artificielle” chez ces patients n’est pas lié à une déficience de la fonction digestive à proprement parler. En effet, une fois introduits dans le tube digestif, les aliments sont digérés et assimilés de façon quasi normale […]. Le terme de nutrition artificielle ne convient donc pas à cette situation car ce n’est pas la fonction de nutrition qui est déficitaire ; il faut plutôt parler de nutrition « administrée » artificiellement, afin de souligner que c’est l’introduction des aliments qui nécessite le recours à une technique particulière [5]».Donc, si la procédure relève en effet initialement de la technique médicale, son but est de répondre à un besoin élémentaire de nourriture qui permet en définitive la dispensation d’un soin de base. Une fois la sonde posée, l’alimentation devient de l’ordre de la gestuelle des soins.
« Je voudrais souligner que l’administration d’eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie, et non pas un acte médical. Son utilisation devra donc être considérée, en règle générale, comme ordinaire et proportionnée, et, en tant que telle, moralement obligatoire, dans la mesure où elle atteint sa finalité propre [6]. »Notons au passage que ce discours constitue, avec l’avis éthique rendu sur ce thème par la congrégation pour la Doctrine de la Foi il y a tout juste un an, une réflexion dont l’ampleur et la qualité argumentative ont suscité l’intérêt légitime de nombreux experts de la question.
« l’administration artificielle d’eau et de nourriture n’impose pas une lourde charge, ni au patient, ni aux proches. Elle ne comporte pas de coûts excessifs ; elle est à la portée de tous les systèmes de santé de niveau moyen ; elle ne requiert pas de soi l’hospitalisation et elle est proportionnée pour atteindre son but : empêcher le patient de mourir d’inanition et de déshydratation. Elle n’est, ni n’entend être, une thérapie résolutive, mais un soin ordinaire pour la conservation de la vie [10]».Vie disproportionnée ?La conclusion s’impose d’elle-même. L’intention de laisser advenir une mort par inanition contre laquelle on pourrait lutter avec la perspective d’un succès durable au plan du maintien de la vie, et donc ne pas vouloir l’empêcher alors qu’on le pourrait, n’est ni plus ni moins qu’une euthanasie. En définitive, la mort, qui est la conséquence directe d’une suspension dans l’administration des nutriments chez un patient qui ne peut s’alimenter seul, est souhaitée ici pour elle-même afin de supprimer une personne dont on juge la « qualité de vie » très faible. Y consentir relève bien d’un geste euthanasique. Plutôt que de parler de soin disproportionné, ne faut-il pas plutôt admettre que c’est la vie de ces malades qui nous semble « disproportionnée » en raison de leur médiocre « qualité » ? Le professeur d’éthique canadien, Hubert Doucet, l’affirme clairement :
« Cette position se fonde sur la reconnaissance que dans ce cas, la mort est meilleure que la vie. Elle porte en soi une dynamique de discrimination et d’euthanasie. Si la condition mentale et physique délabrée est à l’origine de la prise de décision, n’est-ce pas de la discrimination ? Si cette personne est privée de nourriture parce que sa mort apparaît moins misérable que sa vie, c’est une forme directe d’euthanasie ». Le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin le rejoint par la voix de sa directrice, le docteur Véronique Fournier : « Si la loi a explicitement refusé les pratiques euthanasiques, de telles pratiques peuvent pourtant avoir lieu sous son couvert […] Un arrêt d’alimentation et d’hydratation peut ainsi être décidé avec pour intention de faire mourir » (Le Monde, 19 avril 2008). Nous sommes ici dans le cadre de l’omission euthanasique [11].Ne pas empêcher quelqu’un de reculer dans le vide alors qu’on le pourrait constitue une faute morale de même nature que l’acte qui consisterait à le pousser, la distinction entre omettre et commettre n’ayant pas de pertinence éthique en matière d’euthanasie si le but est bien de tuer le malade. L’euthanasie est en effet l’acte ou l’omission réalisés par un tiers dont l’intention première est d’aboutir à la mort d’une personne malade pour supprimer ses souffrances.
« Mais la sédation, à quoi s’adresse-t-elle chez un malade inconscient ? […]. Le malade est déjà privé de conscience, il n’y a donc rien à endormir. Et sur le plan respiratoire, il est stable, sans dyspnée, sans manifestation d’étouffement. Cette sédation aurait donc un but direct de dépression respiratoire, c’est-à-dire d’euthanasie. Je pense donc que, sauf à tomber dans l’hypocrisie d’une euthanasie qui ne dit pas son nom, la sédation terminale ne peut pas être employée au stade d’état végétatif chronique ou d’état pauci relationnel. Pour rester dans l’esprit de la loi, elle doit être réservée au contrôle des symptômes des derniers instants de la vie, elle ne se conçoit donc qu’en phase terminale ».Une dignité humaine intacte
« L’administration d’eau et de nutriments par des voies artificielles est en règle générale un soin ordinaire et proportionné dont on ne peut priver le malade. Elle est donc requise dans la mesure où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre qui consiste à nourrir et hydrater le patient [14]. »
*Pierre-Olivier Arduin est responsable de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon. A publié La Bioéthique et l’Embryon (Ed. de l’Emmanuel, 2007).
[1] Après une série de passes d’armes juridiques tenant en haleine l’opinion publique américaine pendant de longs mois, impliquant jusqu’au président Bush, on se souvient que Terry Schiavo, dans le coma depuis 1990, décédait le 31 mars 2005 après avoir cessé de recevoir tout apport de nutriments.
[2] www.espace-ethique.org, Anne-Laure Boch, Application et critique de la loi du 22 avril 2005 en neurochirurgie, audition du 1er juillet 2008.
[3] « Selon la “Multi society task force on PVS”, l’état végétatif est considéré comme permanent après trois mois d’évolution lorsque les lésions initiales sont d’origine anoxique ou ischémique, et après un an d’évolution en cas de traumatisme crânien. En France, pour traduire le caractère irréversible de cet état, on préfère parler de chronicité et non de permanence, mais la signification est la même », Docteur François Tasseau, Nutrition et état végétatif chronique, Laennec, n. 3, 2006, p. 48. Il existe aussi des états dit pauci-relationnels dans lesquels persiste une certaine capacité de communication (quelques gestes inachevés en réponse à des sollicitations des proches). Le jugement éthique sur le statut de l’alimentation artificielle ne varie de toute façon pas dans ces situations.
[4] Décryptage, « Euthanasie par arrêt d’alimentation : la loi Léonetti prise à son propre piège », avril 2008.
[5] Docteur François Tasseau, Nutrition et état végétatif chronique, Laennec, n. 3, 2006, p. 51.
[6] Jean-Paul II, Discours aux participants au congrès international promu par la Fédération des associations des médecins catholiques, État végétatif, progrès scientifiques et dilemmes éthiques, 20 mars 2004.
[7] Congrégation pour la doctrine de la foi, Réponses et commentaire aux questions de la conférence épiscopale des États-Unis concernant l’alimentation et l’hydratation artificielles, 1er août 2007. Ce texte a été approuvé par Benoît XVI avant promulgation.
[8] Ibid.
[9] Dr François Tasseau, Nutrition et état végétatif chronique, op. cit., p. 54.
[10] Congrégation pour la doctrine de la foi, op.cit.
[11] Jean-Paul II, 20 mars 2004 : « La mort due à la faim ou à la soif étant l’unique résultat possible à la suite de leur suspension, dans ce sens, elle finit par prendre la forme […] d’une véritable euthanasie par omission. »
[12] Ibid.
[13] Jean Léonetti a écarté cette possibilité dans deux entretiens récents : La Croix du 18 juillet et Le Monde du 20 juillet.
[14] Je me suis largement inspiré des réponses de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
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Je ne ferai pas de commentaire plus que ça je me suis dejà exprimée sur le sujet, couper l'alimentation de qui que ce soit je ne vois pas en quoi c'est une euthanasie, les patients partent dans la souffrance la plus totale revoir l'article sur Terry Schiavo , une honte tout simplement etc....
Le CT Scan (computerized tomography) | Permet une image tridimensionnelle du cerveau. Pour observer des lésions ou tumeurs. |
IRM | Permet des coupes axiales, sagittales, ou coronales. Pour observer le tissu nerveux, les malformations, les problèmes vasculaires. |
IRM fonctionnelle | Mesure l'augmentation du débit sanguin, donc de l'activité cérébrale. C'est la technique la plus utilisée mais la plus chère. |
EEG (électroencéphalographie) | Mesure donc l’activité cérébrale grâce à des électrodes collées à la surface du cuir chevelu. Pour observer des tumeurs cérébrales, des lésions, des caillots ; pour détecter des migraines, des troubles épilectiques. |
MEG (magnétoencéphalographie) | Même technique que l'EEG mais par l'intermédiaire de champs magnétiques. |
TEP (tomographie par émission de positons) | Reconstitue l'activité fonctionnelle du cerveau, et permet de détecter des tumeurs ou des caillots. On peut aussi suivre le parcours de substances chimiques comme les neurotransmetteurs. |
La spectroscopie par résonance magnétique | Analyse la composition biochimique du cerveau. Permet un diagnostic précis, par exemple pour différencier un tumeur d'un abcès infectieux |
Bien compte tenu du contexte, j'arrête ce blog, ou plus exactement je ne mettrai plus rien concernant Estelle , ce site devriendra un site comme beaucoup d'autre pipi, caca, popo, puisque apparament il n y a plus que ca qui compte dans cette société ou l'on vit, dès que c'est serieux une envolée de moineaux , faut surtout rien demander, plus personne, de toute manière je n ai plus le temps entre s'occuper d'Estelle, les papiers, les démarches, l'association, etc, je n'ai que deux bras, deux jambes, une tête et comme tout le monde des journées de 24 heures, alors je dis stop,, et je tire ma révérence aux autruches.
HA LA LISTE VA ETRE VITE FAITE JE REMERCIE Mes deux filles Angélique et Stéphanie,les intervenantes, Nicola Sirkis, JACQUES ,VIVI , Sylvaine, LA MAIRIE DE COMBS , lol, ca aussi ca me plait c'est pas celle de ROQUEBRUNE SUR ARGENS que j ai a remercié après y avoir habité 20 ans, formidable !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!,
les habitants de Draguignan , oups Carole Rousseau, éléna journaliste a TF1 bien sur aussi je ne t oublie pas , joëlle pour toute l'année 2007, mon cousin et sa femme de Reims et leur fils Jerome, Jean qui a sa fille comme Estelle, gros bisous à Nicole, Manu et Stpier, Coco
Voilà