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Par Steven Ertelt
Rhodes (Grèce) 21/06/07 — Une nouvelle étude internationale a découvert qu’environ 40 % des patients qui sont, tels que Terri Schiavo, supposés être dans un état végétatif persistant (EVP), sont mal diagnostiqués ; et que 50 autres % d’entre eux se remettent de leur état. L’étude démontre que les patients en question étaient dans un état minimalement conscient, et pouvaient s’améliorer.
Ces études, menées par des chercheurs en Belgique, ont découvert que le taux de mauvais diagnostics n’a pas diminué ces 15 dernières années. Elles ont été présentées à la Rencontre de la Société neurologique européenne (the European Neurological Society Meeting) en Grèce.
Le Dr Steven Laureys, du Groupe de Science du Coma à l’Université de Liège, a insisté lors de la rencontre sur ce que l’état végétatif, pour une proportion significative des patients admis aux soins intensifs, peut n’être que transitoire.
« L’étude souligne l’importance d’une prudence extrême dans toute décision de limiter les chances de survie des patients pendant la phase aiguë de l’état végétatif », a-t-il affirmé.
Laureys et son équipe ont cherché à savoir si l’état dit d’EVP était une appellation valable à long terme pour les patients, et ils ont analysé les données collectées sur une durée de cinq années à l’unité des soins intensifs de l’hôpital universitaire (26 lits).
Lui et ses collègues ont examiné 5 900 patients et ont découvert qu’un peu plus de la moitié de ceux qui affichaient un degré certain de conscience altérée lors de leur admission étaient diagnostiqués comme se trouvant dans un état végétatif.
Parmi ces patients avec un dommage cérébral grave, 28% mourraient dans l’unité des soins intensifs. 15% étaient classés comme étant toujours dans un état végétatif lorsqu’on les laissait dans les soins intensifs.
Néanmoins, un peu plus de la moitié de ceux qui avaient été considérés à l’origine comme se trouvant dans un état végétatif ont quitté l’unité en ayant récupéré leur état conscient à un certain degré.
Le plus grand groupe, 59 % de ceux qui avaient récupéré, en sont arrivés au point d’être capables d’obéir à des ordres et des instructions de la part des docteurs et de la famille.
« C’est une expérience extraordinairement difficile pour toute famille que d’être confronté à un proche souffrant de lésion cérébrale aiguë, en vie mais avec des facultés tellement limitées qu’elles peuvent sembler dépasser l’état conscient », a affirmé Laureys.
« Les données qui ressortent de cette étude démontrent pourtant clairement qu’environ un quart des patients dans un état végétatif aigu lorsqu’ils sont admis pour la première fois à l’hôpital ont de bonnes chances de récupérer une part significative de leurs facultés, et jusqu’à la moitié d’entre eux récupéreront un certain degré de conscience », a-t-il ajouté.
Laureys a affirmé que les chances dépendent de l’âge, les patients plus jeunes étant ceux qui ont les meilleurs pronostics.
Entre-temps, l’équipe de recherche a découvert qu’environ 40% des patients étaient mal diagnostiqués comme se trouvant dans un état végétatif, alors même qu’ils enregistraient des niveaux de conscience minimale.
Chez les patients que le personnel de santé avait diagnostiqués comme se trouvant dans un état de conscience minimale, 10% communiquaient en fait de façon fonctionnelle.
« L’étude a indiqué à quel point il est difficile de faire la part entre l’état de conscience minimale et l’état végétatif », a-t-il dit.