Société
Je conçois qu'en période électorale on nous fasse miroiter des chiffres alléchants, peu importe encore faudrait -il qu'ils soient juste, encore une fois, je me manifeste et j aimerai que les médias réagissent, je dis moins de morts, mais combien sont sur un lit sans pouvoir se mouvoir , état végétatif, coma, handicapés à vie quand la moelle épinière est touchée, ils font partis des blessés certes , quelle catégorie ????, quand rien n'est prévu pour eux et leur famille quant à leur apporter un avenir digne de l être humain qu'ils étaient. Tant que l on est pas confronté aux problèmes on y pense pas , on ne le sait même pas tout cela est glissé par le fonds comme beaucoup d'autre chose.
Moins de 5.000 morts sur les routes en 2006
AP | 10.01.2007 | 16:19
Moins de 5.000 personnes sont mortes sur les routes françaises en 2006. Se félicitant mercredi de ce "très bon chiffre", le ministre des Transports Dominique Perben s'est fixé comme objectif "ambitieux" celui de passer sous la barre des 4.200 tués en 2007. Parmi ses priorités pour y arriver: mieux protéger les conducteurs de deux-roues et réduire les accidents en ville.
Le nombre de morts a diminué de 11,6% l'année dernière, s'est réjoui M. Perben lors d'une conférence de presse, avec toutefois "une petite inquiétude". Après 11 mois de baisse, le bilan routier a accusé une hausse en décembre (+4,6% des tués par rapport à décembre 2005). "Ca veut dire que rien n'est jamais acquis définitivement, qu'il faut maintenir la vigilance", a analysé le ministre.
Il est à noter que ces chiffres, pour la première fois, ont été calculés en 2006 sur la base des décès enregistrés 30 jours après l'accident et non plus six jours comme auparavant. Après des critiques d'associations estimant qu'un bilan à six jours excluait de nombreuses victimes succombant ultérieurement à leurs graves blessures, le gouvernement avait décidé en 2005 de s'aligner sur ses principaux voisins européens en changeant la comptabilisation à partir du 1er janvier 2006.
Pour M. Perben, la nette baisse des tués en 2006 s'explique par le port "des ceintures de sécurité à l'avant et à l'arrière" et par les "progrès" en matière de lutte contre l'alcool et la drogue au volant. "Je souhaite qu'en 2007, nous passions en dessous des 4.200 tués", a-t-il ajouté.
Pour M. Perben, les efforts doivent d'abord porter sur les conducteurs de deux-roues (moto, scooter, vélo). Ils ne sont qu'un sur 120 parmi les usagers de la route, mais ils sont un sur six parmi les tués.
L'année 2006 a vu s'amorcer un "début d'amélioration" pour cette catégorie, avec 770 morts au lieu de 880 l'année précédente. Il reste cependant une marge: "un motard français a deux fois et demie plus de chances d'être tué qu'un motard allemand", a noté Dominique Perben.
Le ministre souhaite qu'en 2007 le nombre de motocyclistes tués passe sous la barre des 500. Pour ce faire, il entend allier pédagogie et répression. Le long des routes, davantage de radars vont être installés de façon à pouvoir flasher l'arrière des véhicules. Jusqu'à il y a quelques mois, les motards en excès de vitesse échappaient aux amendes car leur plaque d'immatriculation, située à l'arrière, n'était pas saisie par les radars.
Dominique Perben veut également s'attaquer en 2007 aux "accidents en milieu urbain", avec des contrôles de la vitesse mais aussi "de l'ensemble de la réglementation: les feux rouges, les stops, les priorités".
Observant enfin que certains départements "sont à la traîne" en matière de sécurité routière, le ministre des Transports prévoit de "mobiliser les acteurs publics" afin de réduire ces "écarts" géographiques. AP